JĂ©rĂ©mie20. 1 Paschhur, fils d’Immer, sacrificateur et inspecteur en chef dans la maison de l’Éternel, entendit JĂ©rĂ©mie qui prophĂ©tisait ces choses. 2 Et Paschhur frappa JĂ©rĂ©mie, le prophĂšte, et le mit dans la prison qui Ă©tait Ă  la porte supĂ©rieure de Benjamin, dans la maison de l’Éternel. 3 Mais le lendemain, Paschhur fit UnchrĂ©tien sincĂšre m'a posĂ© rĂ©cemment dans une lettre la question suivante: Il y a dans mon coeur comme un feu dĂ©vorant Qui est renfermĂ© dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. Bien-aimĂ©, je passe des heures enfermĂ© avec Dieu, et le Saint-Esprit me rassure continuellement, me disant que je ne me suis pas trompĂ© au sujet des avertissements que je MalgrĂ©cela, les prophĂštes ne pouvaient se retenir, car un feu divin brĂ»lait dans leurs entrailles ! "Si je dis : Je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cƓur comme un feu dĂ©vorant qui est renfermĂ© dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis" (JĂ©rĂ©mie 20 : 9). Vay Tiền Nhanh. Parallel Verses Louis Segond Bible 1910 Si je dis Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dĂ©vorant Qui est renfermĂ© dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. French Darby Et j'ai dit Je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom; mais elle a ete dans mon coeur comme un feu brulant, renferme dans mes os; je fus las de la retenir, et je ne l'ai pu. French Louis Segond 1910 Si je dis Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dĂ©vorant Qui est renfermĂ© dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. French Martin 1744 C'est pourquoi j'ai dit je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son Nom; mais il y a eu dans mon cƓur [comme] un feu ardent, renfermĂ© dans mes os; je suis las de le porter, et je n'en puis plus. New American Standard Bible But if I say, "I will not remember Him Or speak anymore in His name," Then in my heart it becomes like a burning fire Shut up in my bones; And I am weary of holding it in, And I cannot endure it. RĂ©fĂ©rences croisĂ©es Job 3218-20 Car je suis plein de paroles, L'esprit me presse au dedans de moi; Psaumes 393 Mon coeur brĂ»lait au dedans de moi, Un feu intĂ©rieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue. Actes 420 car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. JĂ©rĂ©mie 611 Je suis plein de la fureur de l'Éternel, je ne puis la contenir. RĂ©pands-la sur l'enfant dans la rue, Et sur les assemblĂ©es des jeunes gens. Car l'homme et la femme seront pris, Le vieillard et celui qui est chargĂ© de jours. ÉzĂ©chiel 314 L'esprit m'enleva et m'emporta. J'allais, irritĂ© et furieux, et la main de l'Éternel agissait sur moi avec puissance. 2 Corinthiens 513-15 En effet, si je suis hors de sens, c'est pour Dieu; si je suis de bon sens, c'est pour vous. 1 Rois 193-4 Élie, voyant cela, se leva et s'en alla, pour sauver sa vie. Il arriva Ă  Beer SchĂ©ba, qui appartient Ă  Juda, et il y laissa son serviteur. Luc 962 JĂ©sus lui rĂ©pondit Quiconque met la main Ă  la charrue, et regarde en arriĂšre, n'est pas propre au royaume de Dieu. ï»ż Jean 42-3 Toutefois JĂ©sus ne baptisait pas lui-mĂȘme, mais c'Ă©taient ses disciples. Actes 1716 Comme Paul les attendait Ă  AthĂšnes, il sentait au dedans de lui son esprit s'irriter, Ă  la vue de cette ville pleine d'idoles. Actes 185 Mais quand Silas et TimothĂ©e furent arrivĂ©s de la MacĂ©doine, il se donna tout entier Ă  la parole, attestant aux Juifs que JĂ©sus Ă©tait le Christ. 1 Corinthiens 916-17 Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nĂ©cessitĂ© m'en est imposĂ©e, et malheur Ă  moi si je n'annonce pas l'Évangile! Votre zĂšle stimule-​t-​il vos frĂšres ? “Votre zĂšle a stimulĂ© la majoritĂ© d’entre eux.” — II Cor. 92. 1, 2. Quels faits prouvent que les hommes peuvent encore ĂȘtre zĂ©lĂ©s ? AU COURS des derniĂšres annĂ©es, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, l’enthousiasme pour les organisations religieuses de la chrĂ©tientĂ© a sensiblement diminuĂ©, et cela plus particuliĂšrement parmi la jeunesse de tous les pays. Les bancs des Ă©glises trouvent peu d’amateurs, alors que les stades regorgent de monde les samedis et les dimanches, jours gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ©s Ă  la pratique du culte dans la chrĂ©tientĂ©. Les fanatiques du sport, dont beaucoup font partie d’une Église, bravent le mauvais temps et toutes sortes de difficultĂ©s, paient des sommes exorbitantes et franchissent de trĂšs grandes distances pour assister aux manifestations sportives. Ils acclament leur Ă©quipe lorsqu’elle est victorieuse et la consolent lorsqu’elle est vaincue. 2 Certains jeunes fanatiques sont capables de mentionner une suite interminable de dĂ©tails concernant chaque joueur, et ils sont disposĂ©s Ă  vous dire avec joie tout ce que vous dĂ©sirez savoir sur le sport. L’enthousiasme pour les compĂ©titions sportives a Ă©tĂ© si grand ces derniĂšres annĂ©es, que dans certains pays il a fallu Ă©lever de solides barriĂšres autour des terrains de jeu, et parfois mĂȘme les entourer de fossĂ©s remplis d’eau, pour empĂȘcher ces foules zĂ©lĂ©es de briser les barriĂšres, de pĂ©nĂ©trer sur le terrain et de blesser les joueurs. Il est Ă©vident que les gens peuvent encore faire preuve d’un zĂšle dĂ©bordant, mais ce n’est pas la religion qui stimule leur cƓur. 3. Qu’est-​ce qui suscite l’enthousiasme de nombreux jeunes gens anglais ? 3 On dit que parmi les adolescents d’Angleterre, les Beatles sont plus populaires que JĂ©sus-Christ. On rapporte Ă©galement que la vieille religion est morte ; il y en a maintenant une nouvelle, celle des jeunes, qui a un son nouveau. John Lennon, un des Beatles, reconnaissant ce changement radical, annonça “Le christianisme disparaĂźtra. Il s’effondrera et cessera d’exister. Nous sommes maintenant plus populaires que JĂ©sus.” Une jeune fille se rangeant Ă  son point de vue, demanda “Avez-​vous vu des filles pousser des cris devant une image du Christ comme elles le font devant une photographie des Beatles ?” Certainement pas. Tout comme ZachĂ©e, qui Ă©tait de petite taille, monta sur un figuier sycomore pour mieux voir JĂ©sus-Christ, de la mĂȘme façon les jeunes gens de notre Ă©poque grimpent Ă  tout ce qui peut leur permettre de mieux voir ceux qui les enthousiasment. À la vue des Beatles, une jeune fille s’écria “Ô mon Dieu ! Ô mon Dieu ! Je ne peux supporter cela, je ne peux le supporter !” Le mot “Dieu” Ă©tait sur ses lĂšvres, mais ce n’était ni un ministre de Dieu ni le message du Christ qui avait troublĂ© son Ăąme. — Luc 192-8. 4. Quelles questions se posent, et pourquoi ? 4 Qu’est-​il arrivĂ© Ă  la religion chrĂ©tienne qui, autrefois, soulevait les cƓurs, au point que des hommes quittaient leur pĂšre, leur mĂšre ou leur emploi, grimpaient aux arbres et se reniaient eux-​mĂȘmes pour le Christ ? OĂč est ce zĂšle rĂ©volutionnaire qui enflamma le monde ? OĂč sont ceux qui, au premier siĂšcle, furent accusĂ©s de mettre sens dessus dessous la terre habitĂ©e Actes 176 ? Sans ministres zĂ©lĂ©s, le christianisme ne peut triompher et il ne peut y avoir d’Ɠuvres rĂ©munĂ©ratrices venant d’une foi chrĂ©tienne. Mais oĂč peut-​on trouver aujourd’hui un tel zĂšle ? L’AGITATION RELIGIEUSE AU SEIN DE LA CHRÉTIENTÉ 5, 6. Selon les membres du clergĂ©, dans quelles conditions se trouve la religion de la chrĂ©tientĂ© ? 5 Les faits attestent que dans la chrĂ©tientĂ© il existe une religion mourante plutĂŽt qu’un christianisme dynamique. L’évangĂ©lisateur Billy Graham affirma que les Églises de la chrĂ©tientĂ© se dĂ©battaient dans une confusion tragique. “Si nous avons perdu notre enthousiasme pour le Christ, dĂ©clara-​t-​il, c’est parce que notre foi a cessĂ© de signifier quelque chose pour nous.” Le Dr Carl F. H. Henry, Ă©vangĂ©lisateur et thĂ©ologien, dit que le protestantisme libĂ©ral “a perdu la plus grande partie de sa force Ă©vangĂ©lique”. Il ne semble y avoir aucun doute Ă  ce propos. Il a Ă©tĂ© rapportĂ© que le 31 octobre 1966, lorsque les cloches des Ă©glises de la ville divisĂ©e de Berlin se sont mises Ă  sonner pour annoncer la JournĂ©e de la RĂ©forme, de nombreux dĂ©lĂ©guĂ©s imploraient Dieu pour qu’il “insuffle de nouveau l’esprit de la RĂ©forme aux Églises chrĂ©tiennes” ; mais l’esprit de Dieu les avait complĂštement abandonnĂ©es. 6 Le protestantisme n’est pas animĂ© du zĂšle du premier siĂšcle. Un conducteur religieux protestant d’AmĂ©rique reconnut “L’Église chrĂ©tienne se meurt dans le monde entier.” Il dĂ©crivit les prĂ©tendus chrĂ©tiens comme Ă©tant “pleins de suffisance, odieux [et] sectaires”. Le “PĂšre” Boyd, un prĂȘtre Ă©piscopalien prĂȘchant dans les boĂźtes de nuit, dĂ©clara que Son Église Ă©tait moribonde.’ Un ministre Ă©piscopalien affirma qu’en Angleterre l’Église Ă©tait “sur une pente glissante .... Le peuple a dĂ©sertĂ© les Ă©glises”. Il ajouta “La mĂȘme chose se produira ici, en AmĂ©rique, et l’Église sera ruinĂ©e.” 7. Qui est responsable de l’apathie qui rĂšgne dans les religions de la chrĂ©tientĂ© ? 7 Qui est responsable de cette condition de mort qui rĂšgne dans les religions de la chrĂ©tientĂ© ? Quelle en est la cause ? Un conducteur religieux mĂ©thodiste de Nashville États-Unis dĂ©clara qu’“il y a trop d’inactivitĂ©â€ dans l’Église. Il affirma qu’“une certaine partie de sa [prĂ©dication] n’est que tromperie, et qu’il y a bien trop de conformisme et de mĂ©diocritĂ©â€. L’ancien Ă©vĂȘque Ă©piscopalien Pike dit “Nous parlons un langage double depuis 2 000 ans. Il n’est donc pas Ă©tonnant que nous soyons dans la confusion.” Une personnalitĂ© laĂŻque en vue dans l’Église presbytĂ©rienne dĂ©clara rĂ©cemment “La plupart des ministres manquent tellement de jugement et d’une base solide, ils sont si pĂ©nĂ©trĂ©s de pensĂ©es libĂ©rales et humanistes que, jour aprĂšs jour, ils perdent toute valeur aux yeux des fidĂšles.” 8. Qu’est-​ce qui a provoquĂ© la perte de la foi et du zĂšle religieux ? 8 Cette dĂ©claration a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© provoquĂ©e par la rĂ©cente action de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Églises presbytĂ©riennes unifiĂ©es qui adopta une nouvelle confession de foi. Celle-ci rejette la pensĂ©e selon laquelle la Bible est la Parole “infaillible” de Dieu. De nombreux membres du clergĂ© et professeurs de thĂ©ologie mirent en doute l’authenticitĂ© de la Bible, la Parole de Dieu. Ils rĂ©clamĂšrent une “dĂ©mythification” de ce livre. Ils se sont, en quelque sorte, Ă©rigĂ©s en juges pour dĂ©terminer quelles doctrines de la Bible sont “possibles”. Ils parlent de la naissance virginale comme d’un mythe. La science moderne pense que la naissance d’un enfant d’une vierge est chose impossible. En suivant leur raisonnement, Marie n’était donc absolument pas vierge. Une fois qu’ils doutent de la naissance virginale, qu’est-​ce qui peut les empĂȘcher de nier que le Christ soit le Fils de Dieu ou de douter de la rĂ©surrection des morts et mĂȘme de l’existence de Dieu ? Ceux qui considĂšrent que la majeure partie de la Bible est un ensemble de mythes, prĂ©tendent que si certaines parties ont pu ĂȘtre divinement inspirĂ©es, le reste n’est que le tĂ©moignage non fondĂ© d’hommes imparfaits. Cependant, si l’on accepte ce point de vue, la Bible, qui est la source de la force, du zĂšle et de l’enthousiasme des chrĂ©tiens, devient tout Ă  fait inutile. MĂȘme l’homme, le pĂ©chĂ© et Dieu ne sont plus alors que des conjectures venant d’hommes mortels. 9. Dans quelle mesure le clergĂ© a-​t-​il Ă©dulcorĂ© la Parole de Dieu, et avec quelles consĂ©quences ? 9 N’est-​ce pas lĂ  ce qui se passe dans la chrĂ©tientĂ© ? Le Dr Leslie Weatherhead, ancien prĂ©sident de la ConfĂ©rence mĂ©thodiste, dit qu’il aimerait pouvoir censurer la Bible. J. C. Wansey de Woodford, recteur de l’Église anglicane de l’Angleterre du Sud, dĂ©clara que la Bible contient des “bĂȘtises spirituelles” et du “poison”. Un Ă©vĂȘque Ă©piscopalien dit qu’il n’y a pas d’esprit saint, pas de naissance virginale et pas de rĂ©surrection, et qu’il n’est mĂȘme pas convaincu de la toute-puissance de Dieu’. Un ministre anglican, responsable du service des Ă©tudes religieuses dans une universitĂ© de Colombie britannique, dĂ©clara “Dieu n’est pas indispensable.” “Toutes les sciences, y compris les Ă©tudes religieuses, se passent de l’hypothĂšse de Dieu. Si la connaissance peut exister sans Dieu, il en est de mĂȘme pour la vie.” S’adressant le 22 octobre 1966 aux Ă©tudiantes de l’universitĂ© de San Diego, le rabbin JoĂ«l Goor fit cette dĂ©claration “Nous ne croyons pas au pĂ©chĂ© originel. Nous croyons que l’homme pĂšche tout comme Adam a pĂ©chĂ©, et non pas parce que ce dernier a pĂ©chĂ©.” Pourtant la Bible affirme le contraire Rom. 512 ; I Cor. 1522. Le fait d’édulcorer ainsi la Parole de Dieu par des sottises et des spĂ©culations humaines n’a pas produit un christianisme dynamique. Un christianisme Ă©dulcorĂ© n’est pas le christianisme ; c’est une fausse religion dĂ©pourvue de tout pouvoir transformateur. 10. Quel Ă©tat moral honteux a rĂ©sultĂ© de cette critique de la Bible ? 10 Une religion Ă©dulcorĂ©e a produit dans la chrĂ©tientĂ© une morale relĂąchĂ©e qui n’a plus rien d’une morale. Elle reconnaĂźt la tolĂ©rance du mal, ce qui est un mal en soi. Robert W. Wood, ministre de l’Église du Christ unifiĂ©e constituĂ©e aux États-Unis par l’union des Églises congrĂ©gationaliste, Ă©vangĂ©lique et rĂ©formĂ©e, dĂ©clara “La responsabilitĂ© morale des homosexuels n’est pas plus grande que celle des gauchers.” Ce ministre religieux considĂšre comme moral le “mariage” entre homosexuels et il dit ĂȘtre disposĂ© Ă  cĂ©lĂ©brer une telle cĂ©rĂ©monie religieuse. Des chefs religieux demandent que les relations homosexuelles entre hommes adultes soient permises par la loi, ils approuvent les relations sexuelles hors du cadre du mariage et se moquent pratiquement de tous les principes moraux fondamentaux de la Bible, qui est la base de la foi et du zĂšle chrĂ©tiens. Quel genre de fidĂšles peut-​on espĂ©rer avec de tels conducteurs indolents, insensibles et sans foi ? 11. En quels termes un groupe de laĂŻcs presbytĂ©riens exprime-​t-​il ses craintes ? 11 Un groupe de laĂŻcs appartenant Ă  l’Église presbytĂ©rienne fit part de ses inquiĂ©tudes en ces termes “Le message de salut qui fait autoritĂ© et qui a le pouvoir de changer le cƓur de l’homme se trouve dans les saintes Écritures. Toutefois, les hommes qui doutent de l’intĂ©gritĂ© et de l’autoritĂ© de la Bible perdent rapidement confiance en son message. On consacre du temps Ă  Ă©tudier ce qui concerne la Bible, tandis qu’on nĂ©glige d’étudier la parole elle-​mĂȘme. MĂȘme dans nos sĂ©minaires, on sous-estime tant l’enseignement de la Bible, que l’importance des Écritures est souvent mise en doute .... Les hommes ont faim et soif d’un message de salut faisant autoritĂ©. Ceux qui compromettent l’autoritĂ© de la Bible en la prĂ©sentant comme un mĂ©lange de vĂ©ritĂ© et d’erreur, trahiront la gĂ©nĂ©ration prĂ©sente.” On ne se moque pas de Dieu. Un de ses principes est le suivant Nous rĂ©coltons ce que nous semons.’ Gal. 67. L’effondrement moral et spirituel que connaĂźt notre gĂ©nĂ©ration doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© devant les chaires et les sĂ©minaires, lĂ  oĂč l’authenticitĂ© de la Bible en tant que Parole de Dieu est mise en doute. 12. Quels fruits la religion vide de sens a-​t-​elle portĂ©s ? 12 Lors des Ă©meutes raciales de Chicago, en 1966, les manquements de l’Église catholique qui n’avait enseignĂ© ni les principes bibliques, ni la justice raciale, ni la dignitĂ© humaine, devinrent terriblement Ă©vidents. Les catholiques se dressĂšrent les uns contre les autres. Une religieuse fut jetĂ©e Ă  terre par une pierre. Elle dĂ©clara “Je crains que nous ne les ayons pas bien instruits.” Un homme lança cette exclamation Ă  l’intention d’un prĂȘtre qui marchait Ă  cĂŽtĂ© d’une Noire “Eh bien ! mon pĂšre, couchez-​vous avec elle ?” Un prĂȘtre perspicace qui habitait dans un des quartiers envahis par la foule, dĂ©clara “Pendant des annĂ©es, la plupart de nos paroissiens ont entendu des sermons parlant de cĂ©rĂ©monies, de rĂšgles et de restrictions vides de sens. Nous rĂ©coltons ce que nous avons semĂ©.” En d’autres termes, ayant semĂ© un ensemble de rites vides de sens, ils rĂ©coltaient l’émeute et les injures. Au Panama, la foule menaça de lyncher des religieuses et des prĂȘtres si elle n’était pas autorisĂ©e Ă  jouer et Ă  danser. Ces gens, qui Ă©taient venus Ă  Portobelo pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte annuelle en l’honneur du Christ noir catholique, chantaient “Nous voulons le sang d’un prĂȘtre.” Ils avaient du zĂšle, mais Ă©videmment pas celui des chrĂ©tiens du premier siĂšcle. Leur zĂšle ressemblait davantage Ă  celui des hommes qui, au Calvaire, avaient mis au poteau le Fils de Dieu, qu’au zĂšle de ceux qui avaient suivi le Christ. LES CHRÉTIENS ZÉLÉS SONT IDENTIFIÉS 13, 14. Comment divers auteurs ont-​ils montrĂ© l’existence sur la terre d’un christianisme zĂ©lĂ©, et au sein de quel groupe ? 13 Cela veut-​il dire que la pratique zĂ©lĂ©e du christianisme n’existe pas sur la terre ? Non, absolument pas. Le christianisme est trĂšs bien reprĂ©sentĂ© sur la terre, et cela avec zĂšle. Dans le monde entier, il y a plus d’un million de chrĂ©tiens qui, devant le caractĂšre critique de l’époque actuelle, rĂ©agissent avec zĂšle et sont disposĂ©s Ă  ĂȘtre des ministres de Dieu. Ils proclament la bonne nouvelle du Royaume de Dieu en tĂ©moignage Ă  toutes les nations avant la fin du prĂ©sent systĂšme de choses Mat. 2414. Dans son livre Ceux-ci croient aussi angl., Charles S. Braden identifie ces chrĂ©tiens. Il Ă©crit “En vĂ©ritĂ©, on peut dire qu’aucun groupe religieux au monde ne fait preuve de plus de zĂšle et de persĂ©vĂ©rance dans la diffusion de la bonne nouvelle du Royaume que les TĂ©moins de JĂ©hovah.” Leur ministĂšre implique une participation zĂ©lĂ©e ; il ne consiste pas seulement Ă  dire “Je crois.” 14 Louis Cassels, rĂ©dacteur de journal, reconnut Ă©galement cela Ă  propos des tĂ©moins de JĂ©hovah. Il dit “Leur accroissement phĂ©nomĂ©nal est le rĂ©sultat d’une Ɠuvre d’évangĂ©lisation zĂ©lĂ©e, laquelle fait honte aux Églises Ă©tablies. Chaque tĂ©moin est considĂ©rĂ© comme un ministre ordonnĂ© ; il est envoyĂ© pour sonner aux portes, prĂ©senter des publications au coin des rues et pour prĂȘcher le message [du Royaume] Ă  autant de personnes que possible .... Outre la passion avec laquelle ils obtiennent des conversions, les tĂ©moins de JĂ©hovah ont la conviction que la fin de l’histoire de l’homme est proche. Ils s’attendent Ă  tout moment Ă  ce qu’elle ait lieu, et ils sont presque certains qu’elle arrivera dans les dix prochaines annĂ©es.” 15, 16. En quels termes certains observateurs religieux ont-​ils parlĂ© du zĂšle des tĂ©moins de JĂ©hovah ? 15 Des observateurs religieux reconnaissent qu’il existe sur la terre un groupe de personnes zĂ©lĂ©es qui soutiennent les principes chrĂ©tiens et appliquent dans leur vie ceux de la Bible. Une publication catholique a mĂȘme exprimĂ© la pensĂ©e et le souhait suivants “Nous admirons le zĂšle des tĂ©moins et nous souhaitons souvent que nos catholiques soient imprĂ©gnĂ©s du mĂȘme esprit apostolique.” Cependant, le simple fait de souhaiter cela ne fait pas des chrĂ©tiens zĂ©lĂ©s, ce que les conducteurs catholiques doivent savoir. 16 Un des faits permettant d’identifier les vĂ©ritables chrĂ©tiens est la persĂ©cution qu’ils subissent Ă  cause de leur prĂ©dication zĂ©lĂ©e. Une publication protestante, le Alabama Baptist, dĂ©clara dans son Ă©ditorial “Partout dans le monde nous apprenons que cette secte [les tĂ©moins de JĂ©hovah] est persĂ©cutĂ©e .... Sans aucun doute la seule raison pour laquelle ils sont attaquĂ©s est le zĂšle avec lequel ils croient en leurs doctrines bibliques. Nous pouvons au moins dire Ă  leur propos qu’ils constituent dans notre pays le seul groupe assez zĂ©lĂ© dans ses croyances et ses pratiques pour rĂ©sister Ă  la persĂ©cution.” Les rĂ©dacteurs de la Bible laissent entendre que le vrai christianisme serait caractĂ©risĂ© par le zĂšle, qualitĂ© qui, de l’aveu gĂ©nĂ©ral, est manifeste dans la vie des tĂ©moins de JĂ©hovah. MANIFESTATION ET SOUTIEN DU ZÈLE 17. Comment peut-​on identifier le zĂšle des tĂ©moins de JĂ©hovah au vĂ©ritable zĂšle chrĂ©tien ? 17 Comment peut-​on identifier le zĂšle des tĂ©moins de JĂ©hovah au vĂ©ritable zĂšle du christianisme ? L’apĂŽtre Paul dĂ©clara que le zĂšle se manifeste par les fruits de l’esprit de Dieu Gal. 522, 23. Il se manifeste Ă©galement par une personnalitĂ© chrĂ©tienne semblable Ă  celle du Christ. Un chrĂ©tien zĂ©lĂ© n’est pas façonnĂ© sur ce systĂšme de choses’. Il a transformĂ© son esprit, dĂ©montrant “quelle est la bonne et l’agrĂ©able et la parfaite volontĂ© de Dieu”. Le vĂ©ritable zĂšle chrĂ©tien a “en horreur ce qui est mauvais” ; il aime sans hypocrisie’ et a une tendre affection pour les frĂšres’ ; il ne flĂąne pas dans les tĂąches pour Dieu’, mais est enflammĂ© de l’esprit’ ; il se rend esclave pour JĂ©hovah’ et se rĂ©jouit dans l’espĂ©rance qui est devant nous’ ; il endure dans la tribulation’ et persĂ©vĂšre dans la priĂšre’ ; il se soucie des responsabilitĂ©s chrĂ©tiennes et se caractĂ©rise par une moralitĂ© sĂ©rieuse constante. — Rom. 121, 2, 9-12 ; Gal. 220. 18. De quelle maniĂšre le zĂšle chrĂ©tien est-​il soutenu ? 18 Le vĂ©ritable zĂšle n’est jamais soutenu par les causes naturelles de la tĂ©nacitĂ© ; il a son origine dans une croyance impĂ©rissable en JĂ©hovah Dieu, en sa Parole et en ses desseins. L’amour pour Dieu et pour le prochain suscite le zĂšle. On peut soutenir le zĂšle par le contact avec l’esprit saint de Dieu. L’esprit de l’homme s’enflamme grĂące Ă  l’esprit de Dieu et brille avec Ă©clat en s’approchant toujours plus de la Source de toute Ă©nergie, JĂ©hovah És. 4026. Le rĂ©dacteur des Proverbes exprime avec beautĂ© cette pensĂ©e ; il dit “L’esprit de l’homme est une lampe de Yahweh.” Prov. 2027, CT. Cette lampe ne s’éteindra jamais, Ă  condition qu’elle demeure en contact avec JĂ©hovah, le vrai Dieu. 19. a Qu’est-​ce qui prouve que le zĂšle chrĂ©tien est une force communicative ? b Pourquoi le zĂšle des tĂ©moins de JĂ©hovah est-​il une expression du christianisme du premier siĂšcle ? 19 Le vĂ©ritable zĂšle chrĂ©tien est donc la manifestation de l’esprit de Dieu dans la vie des chrĂ©tiens. C’est la force active de JĂ©hovah qui nous incite Ă  le servir ; c’est cette force qui nous aide Ă  renouveler notre personnalitĂ© et Ă  faire l’offrande de notre personne Ă  Dieu. Elle nous permet de maintenir notre intĂ©gritĂ© Ă  la gloire de JĂ©hovah. Elle nous donne un zĂšle constant qui trouve sa force dans le service divin. Le zĂšle est une force communicative qui incite autrui Ă  faire des Ɠuvres excellentes Tite 211-14. Le zĂšle des Corinthiens incita la majoritĂ© des frĂšres d’AchaĂŻe, une province romaine incluant toute la partie de la GrĂšce situĂ©e au sud de la MacĂ©doine, Ă  donner avec empressement. Ils ne donnĂšrent pas seulement de leur personne, c’est-Ă -dire leur Ă©nergie et leur force, mais Ă©galement leur argent pour aider autrui II Cor. 92. Nous retrouvons cela dans la vie des tĂ©moins de JĂ©hovah de notre Ă©poque ; non seulement ils donnent de leur personne dans le service de Dieu, comme en tĂ©moignent les 183 995 180 heures qu’ils ont passĂ©es dans le service du champ en 1967, conduisant 867 009 Ă©tudes bibliques gratuites et faisant 66 703 000 nouvelles visites au domicile des personnes s’étant montrĂ©es bien disposĂ©es envers Dieu et sa Parole, mais ils donnent Ă©galement de leur argent pour aider leur prochain. Ainsi, durant l’annĂ©e de service 1967, 4 551 014 dollars 87 cents ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s pour subvenir aux besoins de 9 528 missionnaires, pionniers spĂ©ciaux et serviteurs de circonscription et de district dans le monde entier. Outre ces ministres Ă  plein temps, les tĂ©moins de JĂ©hovah ont Ă©galement pourvu aux besoins de 1 717 de leurs frĂšres et sƓurs qui travaillent dans les BĂ©thels des 96 filiales du monde entier. La manifestation de leur zĂšle est vraiment l’expression du christianisme du premier siĂšcle. C’est un tel zĂšle qui a incitĂ© les frĂšres Ă  cultiver une plus grande spiritualitĂ© et Ă  dĂ©ployer une plus grande activitĂ©. Quelle est la qualitĂ© de votre zĂšle ? Stimule-​t-​il vos frĂšres ? 20, 21. Quel effet le zĂšle chrĂ©tien a-​t-​il sur les jeunes comme sur les plus ĂągĂ©s ? Donnez des preuves. 20 Le vĂ©ritable zĂšle chrĂ©tien a un effet persuasif, rafraĂźchissant et stimulant sur les jeunes comme sur les plus ĂągĂ©s. Un tĂ©moin de JĂ©hovah, missionnaire diplĂŽmĂ© de l’École de Galaad, nous relate comment une jeune fille de vingt-trois ans rĂ©agit lorsqu’elle entendit parler pour la premiĂšre fois de la bonne nouvelle du Royaume. Il dit “En tant que rĂ©fugiĂ©e française, cette jeune fille Ă©tait venue Ă  GenĂšve, en Suisse, oĂč elle Ă©tait entrĂ©e dans une maison catholique pour jeunes filles. Alors qu’elle Ă©tait en vacances, une de ses amies lui parla de Dieu et de la Bible. Elle ne rencontra cette amie que deux fois, mais ce fut suffisant pour dĂ©velopper en elle le dĂ©sir d’étudier la Bible. Une Ă©tude biblique fut aussitĂŽt commencĂ©e avec elle. Peu de temps aprĂšs, elle quitta cette maison catholique. Elle commença d’assister aux rĂ©unions Ă  la Salle du Royaume. Elle dĂ©borde de zĂšle, et lorsqu’elle parle de la vĂ©ritĂ© ses yeux Ă©tincellent. Elle prĂȘche maintenant Ă  tout le monde, bien que nous n’étudiions ensemble que depuis quatre semaines seulement.” 21 Un autre exemple de zĂšle stimulant est celui d’un homme de soixante-dix ans qui se mit Ă  apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire, afin de prĂ©senter d’une meilleure façon la bonne nouvelle aux portes. Au moment de son immersion il avait atteint le niveau du cours moyen. C’est un tel zĂšle qui peut inciter quelqu’un Ă  vouloir faire davantage pour JĂ©hovah ; c’est ce genre de zĂšle qui stimule les frĂšres. 22. Qu’arrive-​t-​il lorsque le zĂšle fait dĂ©faut ? 22 Lorsque le vĂ©ritable zĂšle fait dĂ©faut, tout effort religieux devient inefficace et conduit Ă  la mollesse. Il en rĂ©sulte un manque d’ardeur, c’est-Ă -dire une religion tiĂšde. Les fruits de celle-ci sont manifestes au sein de la chrĂ©tientĂ©. Il n’y a ni foi, ni joie, ni ardeur pour le service de Dieu. Il est donc nĂ©cessaire de mettre toute son Ăąme dans le service de JĂ©hovah, en Ă©tant enflammĂ© par son esprit et rempli du zĂšle qui incite autrui Ă  devenir un chanteur de louanges Ă  JĂ©hovah Dieu. COMMENT VOUS POUVEZ ÊTRE ZÉLÉ POUR JÉHOVAH 23, 24. a Comment le zĂšle chrĂ©tien est-​il un soutien dans le ministĂšre ? b Quel besoin est mis en Ă©vidence ? 23 Le vĂ©ritable zĂšle chrĂ©tien nĂ©cessite beaucoup d’énergie. Un chrĂ©tien peut emmagasiner cette Ă©nergie ou force vitale en puisant dans les vĂ©ritĂ©s qu’offre la Parole de Dieu, la Bible. En effet, “la parole de Dieu est vivante et exerce un pouvoir”. HĂ©b. 412. C’est ce pouvoir qui est nĂ©cessaire pour soutenir le zĂšle chrĂ©tien. Lorsque JĂ©rĂ©mie songeait Ă  abandonner son service de prophĂšte de Dieu, il dit “Il y a dans mon cƓur comme un feu dĂ©vorant [la Parole de Dieu] qui est renfermĂ© dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis.” JĂ©r. 209. Lorsqu’on croit Ă  la Parole de Dieu, celle-ci produit une force qui ne peut ĂȘtre contenue. Le tĂ©moignage persuasif que l’apĂŽtre Paul rendit devant le roi Agrippa incita celui-ci Ă  dĂ©clarer “En peu de temps tu me persuaderais de devenir chrĂ©tien.” Actes 2628. À notre Ă©poque, lorsqu’un jour d’hiver trĂšs froid un tĂ©moin de JĂ©hovah conduisit dans sa voiture un journaliste Ă  son hĂŽtel, cet homme fut incitĂ© Ă  relater ce fait, concluant son article en ces termes “Ce n’est pas souvent que l’on rencontre un homme aussi gentil, bienveillant et aimable — et un tel bon tĂ©moin pour JĂ©hovah.” 24 Il est donc nĂ©cessaire d’étudier chaque jour la Parole de Dieu et de mĂ©diter sur celle-ci, afin qu’elle devienne un feu dĂ©vorant qui est renfermĂ© dans nos os’. La Parole de Dieu peut inciter Ă  l’action, car elle est inspirĂ©e de Dieu. Paul Ă©crivit “Toute Écriture est inspirĂ©e de Dieu et utile.” II Tim. 316, 17. JĂ©sus-Christ dĂ©clara “L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de JĂ©hovah.” Mat. 44. Puisque l’homme peut vivre grĂące Ă  la Parole de Dieu, il est bien que nous la connaissions. 25. Quel autre facteur faut-​il garder prĂ©sent Ă  l’esprit pour soutenir son zĂšle, et pourquoi ? 25 Si nous dĂ©sirons ĂȘtre zĂ©lĂ©s, il nous faut Ă©galement ĂȘtre toujours conscients de la prĂ©sence du jour de JĂ©hovah. La connaissance de ce fait nous incitera Ă  accomplir des Ɠuvres excellentes et Ă  maintenir une bonne conduite. L’apĂŽtre Pierre nous exhorte en ces termes “Puisque toutes ces choses doivent ainsi se dissoudre, quelle sorte de personnes devriez-​vous ĂȘtre en saints actes de conduite et en actions de pieux dĂ©vouement, attendant et gardant prĂšs de votre pensĂ©e la prĂ©sence du jour de JĂ©hovah .... Puisque vous attendez ces choses, faites votre possible pour ĂȘtre finalement trouvĂ©s par lui sans tache et sans dĂ©faut et en paix.” II Pierre 311-14. Le fait d’ĂȘtre conscient de la proximitĂ© d’HarmaguĂ©don sert d’avertissement pour ceux qui font preuve de zĂšle chrĂ©tien, non seulement pour qu’ils prĂȘchent le Christ, mais aussi pour qu’ils mĂšnent une vie en rapport avec l’époque dans laquelle nous vivons. Une telle vie exemplaire stimule les frĂšres. 26, 27. a Pourquoi le zĂšle exige-​t-​il la perspicacitĂ© spirituelle ? b Pourquoi la perspicacitĂ© spirituelle doit-​elle ĂȘtre distinguĂ©e de la sentimentalitĂ© et du souci des formes et des phrases religieuses ? 26 Le zĂšle exige donc la perspicacitĂ© spirituelle, c’est-Ă -dire la facultĂ© de discerner entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal. Nous devons ĂȘtre capables de discerner les valeurs spirituelles vĂ©ritables, sans les confondre avec des contrefaçons trompeuses Mat. 165-12. Nous devons Ă©galement reconnaĂźtre les choses vraiment importantes et rejeter celles qui semblent l’ĂȘtre, mais qui sont d’ordre secondaire. Selon un point de vue physique, les choses matĂ©rielles, telles que le manger, le boire et le mariage, peuvent paraĂźtre trĂšs importantes, mais JĂ©sus-Christ nous avertit de ne pas nous en soucier outre mesure. Au contraire, il nous exhorte Ă  chercher d’abord, sans cesse, le royaume [du PĂšre cĂ©leste] et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront donnĂ©es par-dessus’. Mat. 625-33 ; 2438, 39. JĂ©hovah prend soin de ceux qui manifestent du zĂšle. 27 La vĂ©ritable perspicacitĂ© spirituelle ne doit pas ĂȘtre confondue avec la sentimentalitĂ© qui mĂšne Ă  la somnolence, ni avec le souci des formes et des phrases religieuses qui n’ont aucune signification durable. Lorsque JĂ©sus invita des hommes Ă  devenir ses disciples, la rĂ©ponse de certains d’entre eux dĂ©montra une absence de perspicacitĂ© spirituelle et un manque de gratitude pour le privilĂšge qui leur Ă©tait offert. Beaucoup rĂ©pondirent avec sentimentalitĂ© Ă  cette invitation. Un homme dit “Permets-​moi d’aller d’abord enterrer mon pĂšre.” Un autre dĂ©clara “Je te suivrai, Seigneur ; mais permets-​moi d’abord de prendre congĂ© de ceux de ma maison.” JĂ©sus rĂ©pondit “Aucun homme qui a mis la main Ă  la charrue et qui regarde les choses qui sont en arriĂšre n’est bien propre au royaume de Dieu.” Luc 959-62. L’apĂŽtre Paul se vit contraint de conseiller les frĂšres “de ne pas se battre pour des mots, chose qui est absolument sans aucune utilitĂ©, parce que cela est pour la ruine de ceux qui Ă©coutent”. II Tim. 214. Les querelles de mots et la sentimentalitĂ© privent l’homme de son Ă©nergie vitale. La perspicacitĂ© est nĂ©cessaire afin de prĂ©server cette Ă©nergie pour le service zĂ©lĂ© de JĂ©hovah. 28. Pourquoi celui qui veut ĂȘtre zĂ©lĂ© pour JĂ©hovah doit-​il veiller Ă  ses frĂ©quentations ? 28 Celui qui veut ĂȘtre zĂ©lĂ© pour JĂ©hovah doit veiller sur ses frĂ©quentations. Les mauvaises frĂ©quentations peuvent non seulement corrompre les habitudes utiles, mais Ă©galement refroidir notre zĂšle et le priver de sa flamme I Cor. 1533. La frĂ©quentation de ceux qui doutent peut non seulement ralentir un esprit croyant, mais mĂȘme le dĂ©truire. Il arrive souvent que des chrĂ©tiens “des jours de beau temps” dĂ©couragent ceux qui ont la bonne intention d’aller aux rĂ©unions ou de prendre part au service de Dieu lorsqu’il fait froid, chaud ou humide. Cependant, un serviteur de Dieu zĂ©lĂ© et ardent ne fera pas seulement preuve de persĂ©vĂ©rance mĂȘme par des temps comme ceux-ci, mais il incitera ceux qui doutent Ă  cultiver une foi plus profonde, et ceux qui sont inactifs Ă  faire preuve d’un plus grand zĂšle. Votre zĂšle stimule-​t-​il vos frĂšres de cette façon ? Il le devrait. 29. À quoi voulons-​nous ĂȘtre occupĂ©s en cette Ă©poque critique ? 29 Il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre conscient du fait que nous vivons une Ă©poque critique et urgente de l’histoire de l’homme. Les religions de la chrĂ©tientĂ©, de leur propre aveu, sont ou mortes ou mourantes. Notre Ă©poque, qui prĂ©cĂšde la destruction de Babylone la Grande et la bataille d’HarmaguĂ©don, exige que nous participions avec zĂšle Ă  l’Ɠuvre la plus excellente qui soit, savoir faire connaĂźtre aux personnes honnĂȘtes le Royaume de Dieu comme la seule espĂ©rance de l’humanitĂ©. Puisse le Chef de notre salut nous trouver engagĂ©s dans cette Ɠuvre Ă  l’heure de son inspection ! Dans la Bible, il y a plus de 500 rĂ©fĂ©rences au feu et 90 d’entre elles en rapport direct avec Dieu. Il a Ă©tĂ© dit que Dieu en action, c’est comme un feu ardent. Le feu est la caractĂ©ristique essentielle de Dieu DeutĂ©ronome 4 24 "Car l'Eternel, ton Dieu, est un feu dĂ©vorant, un Dieu jaloux." Le prophĂšte EzĂ©chiel utilisa souvent le langage du feu pour parler de Dieu, comme par exemple EzĂ©chiel 22 31 "Je rĂ©pandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colĂšre, je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tĂȘte, dit le Seigneur, l'Eternel." EsaĂŻe prophĂ©tisa EsaĂŻe 33 12 "Les peuples seront Des fournaises de chaux, Des Ă©pines coupĂ©es Qui brĂ»lent dans le feu." La chaux brĂ»le lentement mais les Ă©pines rapidement. Pouvez-vous imaginer Dieu ainsi ? Ce Dieu en feu est le seul qui existe et Il est unique. Notre Dieu n’est pas un iceberg mais une forĂȘt en feu. Il n’est jamais comparĂ© Ă  la lune avec sa lueur froide mais au soleil dĂ©gageant de la chaleur. Il habite dans la lumiĂšre du soleil levant. Tout ce qu’Il fait luit dans une lumiĂšre Ă©tincelante et est exĂ©cutĂ© avec un dĂ©sir brĂ»lant et une fougue ardente. Il n’habite pas et ne supporte pas la tiĂ©deur. VoilĂ  comment est Dieu. Pouvez-vous saisir cette idĂ©e ? EsaĂŻe demande EsaĂŻe 33 14 "Les pĂ©cheurs sont effrayĂ©s dans Sion, Un tremblement saisit les impies Qui de nous pourra rester auprĂšs d'un feu dĂ©vorant ? Qui de nous pourra rester auprĂšs de flammes Ă©ternelles ? Qui de nous en effet ?" Elie confronta le peuple d’IsraĂ«l avec un rĂ©el dĂ©fi 1 Rois 18 24 "Puis invoquez le nom de votre dieu; et moi, j'invoquerai le nom de l'Eternel. Le dieu qui rĂ©pondra par le feu, c'est celui-lĂ  qui sera Dieu. Et tout le peuple rĂ©pondit, en disant C'est bien !" Si vous voulez ressembler Ă  Elie, il vous faudra le Dieu qui rĂ©pond par le feu. Pouvez-vous faire face Ă  cela Un christianisme incandescent, un Evangile brĂ»lant, une foi habitĂ©e de feu et de passion ? Ou prĂ©fĂ©rez-vous et voulez-vous un Dieu ordinaire, rĂ©servĂ©, complaisant ? Le Dieu d’Elie et d’EsaĂŻe ne fait jamais les choses Ă  moitiĂ© mais c’est un Dieu d’une vigueur infatigable et d’un engagement total. C’est un enthousiaste ! Il fait toute chose avec passion et ferveur 2 Rois 19 31 "Car de JĂ©rusalem il sortira un reste, et de la montagne de Sion des rĂ©chappĂ©s. VoilĂ  ce que fera le zĂšle de l'Eternel des armĂ©es." EsaĂŻe 33 parle de la colĂšre de Dieu contre la mĂ©chancetĂ©. Dieu est comme un feu dĂ©vorant pour les ennemis d’IsraĂ«l. Mais en mĂȘme temps, ce feu se propagera comme un feu de forĂȘt et atteindra Sion, le peuple de Dieu Les pĂ©cheurs sont effrayĂ©s dans Sion, un tremblement saisit les impies Qui de nous pourra rester auprĂšs d’un feu dĂ©vorant ? Qui de nous pourra rester auprĂšs de flammes Ă©ternelles ? » EsaĂŻe 33 14. Que ce soit en dehors ou au sein mĂȘme de Sion, notre Dieu est un feu dĂ©vorant. Dieu ne change pas! Dieu est le mĂȘme Dieu pour tous, Ă  l’église ou dans le monde. Le Dieu qui est en colĂšre avec les pĂ©cheurs, est le Dieu auquel nous avons Ă  faire. Il ne change pas. Un partenariat vrai avec le Seigneur signifie ĂȘtre en feu ; le Dieu de feu n’a pas de communion avec des glaçons. Il n’accompagnera pas un peuple doux, froid, mou et ni chaud ni froid qui est indisciplinĂ©, peu rigoureux et qui travaille par Ă -coups. Peu importe qui nous sommes, Dieu ne s’adaptera pas Ă  nous pour nous faire plaisir ; c’est Ă  nous de nous adapter Ă  Lui. Est-ce que ce type de Dieu ne vous convient pas ? Trop zĂ©lĂ©, trop provocateur dans ce qu’Il fait ? Des leaders d’églises et des pasteurs sont supposĂ©s reprĂ©senter le Dieu du feu. Notre tĂąche est d’amener le feu de Dieu dans le cƓur et la vie des gens – ils en ont tant besoin. JĂ©sus baptise de feu. Jean Baptiste dit Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener Ă  la repentance ; mais celui qui vient aprĂšs moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. Il a son van Ă  la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blĂ© dans le grenier, mais il brĂ»lera la paille dans un feu qui ne s’éteint point » Matthieu 3 11-12 ; et Ă©galement Luc 3 16-17. Certains thĂ©ologiens mettent en question les paroles de Jean Baptiste ; a-t-il vraiment dit cela et si oui que voulait-il dire par cela ? Certains disent que ses paroles sur JĂ©sus baptisant du Saint-Esprit et de feu se rĂ©fĂšrent au jugement et Ă  la purification d’IsraĂ«l. Je suis sĂ»r qu’ils se trompent. Lorsque Jean parla du baptĂȘme de l’Esprit et du feu, il s’agissait d’une promesse et non d’une menace bien que ses propos fussent Ă©galement un avertissement des choses Ă  venir. Au travers de toute l’Ecriture, le feu de Dieu vient tout aussi bien pour Ă©purer que pour bĂ©nir. Le feu de Dieu ne nous a pas Ă©tĂ© donnĂ© pour que nous nous sentions bien confortablement installĂ© mais pour que nous soyons saints et pour que nous allions. Lorsque MoĂŻse vit le buisson ardent, Dieu l’avertit d’abord qu’il se tenait sur un sol saint puis lui rĂ©vĂ©la ensuite les grandes choses qu’Il voulait accomplir, de libĂ©rer IsraĂ«l de la captivitĂ© Exode 3. Lorsque EsaĂŻe eut la vision du temple rempli de la gloire et de la saintetĂ© de Dieu, le sentiment d’ĂȘtre impur vint d’abord avant que Dieu ne l’équipe pour ĂȘtre Son messager. Lorsque le Dieu de feu prend le dessus, ce n’est pas une expĂ©rience confortable pour ceux qui sont assis Ă  Sion. Etre rempli de l’Esprit n’a pas l’objectif ne nous donner des Ă©motions agrĂ©ables et de belles rĂ©unions d’églises mais de nous mettre en mouvement pour Dieu. En nous donnant de la puissance, JĂ©sus explique Ses objectifs trĂšs clairement Vous serez mes tĂ©moins » Actes 1 8. C’est extraordinaire d’ĂȘtre oint mais cette onction nous a Ă©tĂ© donnĂ©e pour ĂȘtre Ă  Son service, non pour avoir de bonnes rĂ©unions d’église. Vivre sans feu Pouvons-nous vivre sans feu ? Pas ici-bas. Les peuples primitifs croyaient que le feu Ă©tait un don des dieux, et nous pouvons le comprendre. Dieu agença cette terre pour que l’ĂȘtre humain puisse y vivre, et le feu est aussi essentiel que l’eau ou l’air. Sans la chaleur essentielle, la moitiĂ© de la population mourrait de froid. Sans feu, il n’y aurait pas la lumiĂšre du soleil, pas de repas cuisinĂ©s, aucun mĂ©tal et en fait pas de production industrielle ; nous n’aurions jamais vu un train ou un bateau Ă  vapeur. Personne ne voudrait vivre sur une telle planĂšte – et en rĂ©alitĂ© ne serait pas en mesure de le faire. L’univers est rempli de feu. Le soleil est une boule incroyable et incandescente, chaque Ă©toile luit de son propre feu ; et mĂȘme le centre de notre planĂšte est du feu – un magma incandescent. Chaque volcan est une image puissante du caractĂšre de Dieu. Il est un VĂ©suve de bontĂ©, de vie et d’énergie. Si nous ne pouvons plus voir avec facilitĂ© la lumiĂšre des Ă©toiles, c’est en raison de la pollution moderne de l’atmosphĂšre. C’est le prix que nous devons payer pour nos grandes villes – beaucoup de lampes mais aucune Ă©toile. De nos jours, les rois mages auraient eu du mal Ă  ĂȘtre guidĂ©s par la lumiĂšre d’une Ă©toile vers BĂ©thlĂ©hem. NĂ©anmoins, ceci est une parabole moderne. Les gens ne trouvent plus le chemin vers JĂ©sus en raison de la pollution. Nous sommes trĂšs malins mais personne de peut voir Dieu au travers d’un nuage polluĂ© de doute et de pĂ©chĂ©. Et pourtant, Il est toujours lĂ , brillant Ă  jamais. Le jour de la PentecĂŽte, il y eut non seulement du feu mais Ă©galement du vent. Le vent disperse le brouillard et la brume. Il clarifie l’atmosphĂšre. Les disciples eurent beaucoup de doutes mĂȘme aprĂšs que JĂ©sus soit ressuscitĂ© et leur ait parlĂ©. Nous lisons que JĂ©sus apparut aux onze disciples alors qu’ils mangeaient ensemble. Certains avaient cru aux tĂ©moignages de Son apparition, mais d’autres avaient doutĂ© ; JĂ©sus les rĂ©primanda pour la duretĂ© de leur cƓur. NĂ©anmoins, lorsque les vents de Dieu ouvrirent les cieux et pĂ©nĂ©trĂšrent dans la chambre haute, aucun doute ne subsista. La tornade de Dieu et les langues de feu sur chaque tĂȘte n’étaient pas une hallucination. JĂ©sus avait atteint le cƓur mĂȘme de l’univers, comme Il l’avait dit. Il avait gardĂ© Sa promesse et envoyĂ© le Saint-Esprit, le Consolateur. ... le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices ... 2 Chroniques 7 1 Le feu de Dieu ne s’éteindra jamais. Ce fut la premiĂšre chose qui frappa l’attention de MoĂŻse lorsqu’il observa le buisson ardent – le buisson ne se consuma et les flammes ne s’éteignirent pas. Plus tard, les feux sur l’autel des sacrifices et sur l’autel des parfums ne s’éteignirent pas non plus ; c’était un feu saint. Le jour de la PentecĂŽte ne fut pas une journĂ©e dont les disciples se souvinrent avec nostalgie et mĂ©lancolie. Ce qui arriva ce jour-lĂ  dura toutes leurs vies. Nous ne trouvons que peu de choses sur les Ă©motions qu’ils ressentirent le jour de la PentecĂŽte mais tout le livre des Actes a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour dĂ©crire l’histoire des rĂ©percussions de ce jour-lĂ  – un jour qui n’est pas encore rĂ©volu. Le feu de Dieu ne brĂ»le pas avec moins d’intensitĂ© malgrĂ© le temps qui passe. La source de ce feu est Ă©ternelle, inextinguible. Dans Zacharie, nous lisons que les sept lampes du chandelier en or Ă©taient alimentĂ©es par sept conduits, recevant l’huile inĂ©puisable des oliviers Zacharie 4. A l’époque de la PentecĂŽte biblique Ă  JĂ©rusalem, de magnifiques aqueducs permettaient Ă  l’eau de s’écouler des collines vers la ville de Rome. Aujourd’hui, il ne reste que des ruines de ce remarquable chef-d’Ɠuvre technique. Les arcs sont brisĂ©s et les aqueducs sont assĂ©chĂ©s. Est-ce la mĂȘme chose pour l’expĂ©rience de la PentecĂŽte ? Appartient-elle Ă  une Ă©poque rĂ©volue, 20 siĂšcles avant les temps modernes ? N’existe-t-il plus une chambre haute, du vent ou du feu ? De sa vitalitĂ© d’antan ne reste-t-il Ă  l’église que des illustrations froides, figĂ©es dans des vitraux multicolores ? Un feu inextinguible Remarquez ce que JĂ©sus a dit Lui-mĂȘme Lequel de vous donnera une pierre Ă  son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Ou, s’il demande un Ɠuf, lui donnera-t-il un scorpion ? 
 A combien plus forte raison le PĂšre cĂ©leste donnera-t-il le Saint-Esprit Ă  ceux qui le lui demandent » Matthieu 7 9 et Luc 11 11-13. Il est intĂ©ressant de voir comment JĂ©sus l’exprime. Un fils demande du pain, du poisson et un Ɠuf – les aliments de base nĂ©cessaires Ă  la vie quotidienne. JĂ©sus ne parle pas de caviar, de bons vins, de vĂȘtements en soie, d’or, de diamants ou d’autres produits de luxe mais de choses faisant partie de la vie quotidienne. Il montre clairement que le don du Saint-Esprit est comme les choses nĂ©cessaires Ă  la vie. Dieu nous donnera toujours du pain, du poisson et des Ɠufs comme Il l’a fait pendant des milliers d’annĂ©es. Et Il nous donne Ă©galement le Saint-Esprit. Nous pourrions vivre sans poisson, sans pain ou sans Ɠuf mais pourquoi s’en priver ? Je n’aimerais guĂšre essayer de vivre ainsi ! Alors pourquoi devrions-nous nous passer du Saint-Esprit ? Notre PentecĂŽte personnelle n’est pas seulement une expĂ©rience merveilleuse dont nous pouvons toujours nous souvenir comme quelque chose qui arriva un jour et vit encore dans notre mĂ©moire. Ce n’est pas la mĂ©moire de ce jour-lĂ  qui nous permettra d’avancer mais sa durĂ©e Ă©ternelle et inextinguible. Nous n’avons pas besoin de nous rappeler que nous sommes vivants ou que nous respirons. Nous ne commençons pas chaque journĂ©e en essayant de vivre ou de nous rĂ©veiller en prenant la rĂ©solution de respirer. De telles pensĂ©es ne traversent jamais nos esprits. Nous continuons simplement en Ă©tant vivants et en respirant ! De la mĂȘme maniĂšre, nous continuons de vivre dans le renouveau continuel du Saint-Esprit. Nos corps physiques sont renouvelĂ©s » alors que nous utilisons nos forces et nos muscles, et la tempĂ©rature de nos corps demeure la mĂȘme que nous ayons froid ou chaud. Un changement de la tempĂ©rature de notre corps nous indique que nous sommes malades. En Christ, il n’y a aucune variation de tempĂ©rature. Son feu brĂ»le toujours ! Paul dit que JĂ©sus apparut Ă  plus de cinq cents frĂšres Ă  la fois » 1 Corinthiens 15 6. Ceci arriva avant le jour de la PentecĂŽte. Je me demande oĂč se trouvait tout ce monde Ă  la PentecĂŽte. Ils manquĂšrent cet Ă©vĂ©nement. La PentecĂŽte – la fĂȘte des semaines – Ă©tait un pĂšlerinage que tous les Juifs observaient. Ils auraient, Ă  vrai dire, dĂ» ĂȘtre lĂ . Aujourd’hui, les gens manquent encore leur PentecĂŽte personnelle – peut-ĂȘtre parce qu’ils ont trop Ă  faire. Certains dĂ©testent entendre le parler en langues ou parler eux-mĂȘmes en langues comme s’ils Ă©taient allergiques. Je crois que personne n’a le droit de ne pas aimer le don du Saint-Esprit. Ses dons sont distribuĂ©s selon Sa volontĂ©, non selon nos prĂ©fĂ©rences. Peut-ĂȘtre que ces frĂšres et sƓurs suspectaient que la Chambre Haute serait un endroit oĂč viendraient des langues de feu et ils choisirent plutĂŽt de rester dans le Temple avec ses rituels familiers. Le feu de Dieu ne convient peut-ĂȘtre pas Ă  tout le monde. Mais que les gens l’aiment ou non, Dieu ne changera jamais. Il y a quelques annĂ©es, un ami Anglais Ă©tait de passage Ă  New York. Son compagnon lui demanda s’il voulait boire quelque chose et l’amena dans une buvette oĂč il commanda un thĂ©. A cette Ă©poque, le thĂ© glacĂ© Ă©tait inconnu en Angleterre et mĂȘme aujourd’hui, les vrais anglais » considĂšrent cette boisson comme un sacrilĂšge ! Mon ami George prit ce verre de thĂ© glacĂ©. Il but une gorgĂ©e, puis avec une lueur incrĂ©dule dans le regard, reposa la tasse sur le comptoir. Ce machin est froid ! », dit-il. Son ami ne put s’arrĂȘter de rire en voyant son incrĂ©dulitĂ© et sa surprise. VoilĂ  comment je rĂ©agis Ă  une foi chrĂ©tienne sans feu. Une foi qui est continuellement froide est aussi peu attractive pour moi qu’une planĂšte constamment froide. Une rĂ©union d’église froide est aussi peu appĂ©tissante que des pommes de terre de la veille. NĂ©anmoins, le vrai feu est allumĂ© par le Seigneur, tout comme Il alluma les feux sur les autels du peuple d’IsraĂ«l. LĂ©vitique 9 24 dĂ©crit l’autel originel de MoĂŻse. Le feu ne fut pas allumĂ© en frottant du bois sur du bois, comme c’était la coutume Ă  l’époque. Nous lisons LĂ©vitique 9 24 "Le feu sortit de devant l'Eternel, et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; et ils poussĂšrent des cris de joie, et se jetĂšrent sur leur face." Lorsque, plusieurs siĂšcles plus tard, Salomon dĂ©dia le premier temple Ă  JĂ©rusalem, il pria que le feu descende. 2 Chroniques 7 1-3 "Lorsque Salomon eut achevĂ© de prier, le feu descendit du ciel et consuma l'holocauste et les sacrifices, et la gloire de l'Eternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l'Eternel, car la gloire de l'Eternel remplissait la maison de l'Eternel." La religion d’IsraĂ«l avait le feu et la gloire. Le devoir des prĂȘtres Ă©tait de ne pas laisser s’éteindre la flamme originelle de ce feu. Le feu Ă©tait au cƓur mĂȘme de l’adoration dans le temple. Lorsque Salomon pria et que le feu de Dieu tomba, personne ne formula d’objections. La multitude qui s’était rassemblĂ©e rĂ©pondit avec un grand rugissement d’admiration et de louange Ă  Dieu. Personne ne dit Il y a trop d’excitation et d’enthousiasme ici ; je vais plutĂŽt aller dans un endroit tranquille et modĂ©rĂ© ». Dans ce cas, l’endroit idĂ©al aurait plutĂŽt Ă©tĂ© pour eux le cimetiĂšre. La rĂ©alitĂ© est qu’une foi sans feu n’est pas la vraie foi. Elle ne correspond pas Ă  la nature de Dieu. Il est un feu dĂ©vorant et je ne peux pas envisager une foi qui ne prend pas Dieu tel qu’Il est. Je ne peux pas imaginer Dieu Ă  0°C. Il est un soleil de plomb, toujours Ă  son zĂ©nith. Si notre attitude par rapport Ă  la foi est dĂ©nuĂ©e de sentiments, de passion, de feu intĂ©rieur et de dynamisme alors il ne s’agit que de l’humiditĂ© froide de la tombe. Rien que d’y penser, me donne des frissons ! Lorsque vous Ă©teignez le feu, vous bĂąillonnez Dieu Lui-mĂȘme et vous Ă©touffez l’Esprit. Certains disent que Dieu a compassion mais pas de passion. Je ne suis pas d’accord avec cela. Il est une source Ă©ternelle de passion. Il est vrai qu’Il ne fait pas Ă©talage de ses passions comme nous le faisons parfois. Il ne changera jamais. Comme Malachie le fit remarquer, le feu de Sa passion nous consume Malachie 3 1-2 "Voici, j'enverrai mon messager; Il prĂ©parera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l'alliance que vous dĂ©sirez, voici, il vient, Dit l'Eternel des armĂ©es. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraĂźtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons." ... comme un feu devorant qui est renferme dans mes os. JĂ©rĂ©mie 20 9 Le feu est un symbole du Saint-Esprit, pas seulement une de Ses caractĂ©ristiques. L’Esprit n’est pas seulement de l’exubĂ©rance. Il y a tant d’autres facettes qui se cachent dans Sa personne – le Saint-Esprit est comme une colombe, comme l’eau venant du ciel, le guide, celui qui nous a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  la place de JĂ©sus pour marcher Ă  nos cĂŽtĂ©s. Il est le vent du ciel et l’huile de l’onction. Tant d’aspects et formes de Son Ɠuvre sont encore Ă  dĂ©couvrir. Cette variĂ©tĂ© s’exprime alors Ă  son tour au travers de nos vies lorsque nous sommes remplis du Saint-Esprit et guidĂ©s par lui. Indubitablement, tout ce qui se passe dans la vie chrĂ©tienne dĂ©pend de l’Esprit. Et derriĂšre tout ce que l’Esprit fait, il y a le feu. Si vous voulez voir des Ăąmes sauvĂ©es sans bouleverser l’ordre des choses, sans Ă©motion, alors ce sera difficile pour le Saint-Esprit de travailler avec vous. Certains veulent que la PentecĂŽte se passe avec gravitĂ© et dignitĂ© mais la PentecĂŽte peut signifier que les gens pensent que vous ĂȘtes ivre. La puissance du Saint-Esprit peut parfois ĂȘtre trop forte pour nos corps humains bien frĂȘles. Lorsque le feu tomba dans le Temple, il y a longtemps, tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents tombĂšrent face contre terre. Faire face Ă  la rĂ©alitĂ© Ce que j’essaie de dire est que vous ne pouvez pas garder votre sang-froid lorsque le feu de Dieu tombe sur vous. Vous ne serez plus jamais le mĂȘme. AprĂšs que le Roi SaĂŒl ait Ă©tĂ© touchĂ© par l’Esprit, il ne fut plus le mĂȘme homme. Si vous ne voulez pas ĂȘtre changĂ©, alors n’espĂ©rez pas recevoir le feu. Si vous avez le feu Ă  l’église, vous l’aurez Ă©galement hors de l’église. Vous serez diffĂ©rent, un oiseau aux couleurs vives au milieu de moineaux grisĂątres. NĂ©anmoins, c’est exactement ce dont le monde a tant besoin – des gens qui sont diffĂ©rents, créés par Dieu, brillants comme des flambeaux du ciel au milieu d’une gĂ©nĂ©ration perverse et corrompue » Philippiens 2 15. MoĂŻse vit le buisson ardent et dit Je veux me dĂ©tourner pour voir quelle est cette grande vision » Exode 3 3. Quelle vision Ă©tonnante ! Aussi incroyable et Ă©tonnante que Dieu Lui-mĂȘme ! Mais allons-nous impressionner les gens autour de nous si nous sommes comme eux ? Nous devrions ĂȘtre des personnes dont le cƓur est en feu – et ceci ne signifie pas nĂ©cessairement mener une vie confortable. Paul, un jour, se fit raser la tĂȘte pour montrer qu’il avait fait un vƓu Actes 18 18. Les gens remarquĂšrent alors un apĂŽtre rasĂ©. Mais il n’eut point honte de ce qu’il avait fait, et cet acte montra Ă  tout le monde qu’il Ă©tait un homme avec une foi profonde qui avait fait un vƓu Ă  Dieu. Les Sikhs dans l’Empire Britannique se battirent pour le droit de porter leurs turbans partout et Ă  tout moment comme un signe de leur religion, mĂȘme sur le champ de bataille, sur leurs motos et en fait, partout oĂč ils allaient. Ils Ă©taient fiers de montrer leur foi, de la mettre en avant. Pourquoi les chrĂ©tiens qui ont Ă©tĂ© baptisĂ©s de feu ne feraient-ils pas la mĂȘme chose ? Les disciples sortirent de la chambre haute complĂštement transformĂ©s et Pierre attira l’attention de tout le monde lorsqu’il dit 
 nous en sommes tous tĂ©moins » Actes 2 32. En d’autres termes Nous sommes la preuve que JĂ©sus est vivant – regardez-nous ! ». Comment sont les gens aujourd’hui lorsqu’ils sortent de leur culte le dimanche matin ? Imaginez le feu tombant sur la cathĂ©drale de Notre Dame de Paris et tout le monde sortant de l’édifice complĂštement ivre. Etre rempli du Saint-Esprit n’est pas quelque chose que vous pouvez garder pour vous-mĂȘme ; c’est une chose qui doit ĂȘtre rendue publique. Et ce n’est pas non plus pour votre satisfaction ou pour votre propre plaisir. La rĂ©alitĂ© est que cela vous amĂšnera beaucoup d’embarras. Le Saint-Esprit ne nous a pas Ă©tĂ© donnĂ© pour nous rendre la vie facile mais pour vous tirer hors de votre zone de confort, votre petit coin et vous amener dans les vents et les tempĂȘtes de ce monde. L’objectif de votre vie est d’ĂȘtre pĂȘcheurs d’hommes dans les eaux difficiles. Nous ne parlons pas d’émotions ou de puissance mais de la personne du Saint-Esprit. Il ne peut plus ĂȘtre distribuĂ© par petites portions par un prĂ©dicateur ou un Ă©vangĂ©liste qui dit au cours de sa prĂ©dication Recevez une portion du Saint-Esprit ! » pour que vous la partagiez avec votre femme, votre fils ou votre fille. Le Saint-Esprit est une personne. Il ne nous a pas Ă©tĂ© donnĂ© pour faire de l’effet sur une estrade de maniĂšre impressionnante comme les prestidigitateurs le feraient. Il est actif lĂ  oĂč le message de JĂ©sus est prĂȘchĂ©. Si vous enlevez JĂ©sus, le Saint-Esprit s’en ira aussi. Du Feu pour un monde qui a Ă©tĂ© enflammĂ© Les apĂŽtres vĂ©curent Ă  une Ă©poque oĂč le monde Ă©tait un endroit violent. La plupart d’entre eux moururent d’une mort atroce mais cela Ă©tait Ă©galement vrai pour les empereurs Romains. Les chrĂ©tiens souffrirent de persĂ©cutions inconcevables et sans merci. A la fin du 19Ăšme siĂšcle, d’éminents humanistes annoncĂšrent que le monde Ă©tait au seuil d’un Ăąge d’or. L’évolution, selon eux, avait amenĂ© la race humaine Ă  l’apogĂ©e de sa rĂ©ussite avec la connaissance, la science, la technologie et la paix. Mais le siĂšcle passĂ© fut en fait le plus destructif de l’Histoire humaine deux guerres mondiales, d’innombrables petites guerres et conflits, la terreur et la famine en Afrique, en Chine et en Inde, la violence et une perversion barbare – tout juste Ă  notre porte. Nous utilisons nos plus grandes dĂ©couvertes pour dĂ©velopper des armes avec une puissance de destruction et un impact jamais connus sur cette planĂšte. JĂ©sus savait que ce monde violent avait besoin d’un antidote puissant – Sa croix et le feu d’en haut. Le feu devait ĂȘtre combattu par le feu. De nos jours, le mal parade ouvertement, avec audace et provocation. Des millions d’ĂȘtres humains se vantent de leurs Ɠuvres honteuses. Comment devons-nous rĂ©pondre Ă  cette gĂ©nĂ©ration en tant que chrĂ©tiens ? Avec un verre de lait ou d’eau ? Avec un monologue du haut d’une estrade ? Nous voulons une Ă©glise qui a Ă©tĂ© baptisĂ©e de feu ! Il est grand temps de se lever, d’élever nos voix et de ne plus garder le silence. Que nos langues soient enflammĂ©es par le feu du Saint-Esprit ! Les premiers chrĂ©tiens furent brĂ»lĂ©s comme des torches dans les jardins de NĂ©ron, l’empereur Romain. Nous aussi, nous devons brĂ»ler comme des torches pour notre Seigneur dans les tĂ©nĂšbres lugubres de ce monde qui agit comme si Dieu n’existait pas. Un homme en feu ne craint pas ce que les gens peuvent lui faire. Nous connaissons Celui qui est la vĂ©ritĂ©. Alors parlons de Lui au monde qui nous entoure. Il faut que nous enflammions spirituellement nos nations. Oui, nous serons un peuple controversĂ© mais nous veillerons Ă  ce que l’impiĂ©tĂ© soit aussi controversĂ©e. Nous la dĂ©masquerons et montrerons sa vraie nature sans valeur et misĂ©rable. L’incrĂ©dulitĂ© et le rejet de Christ engendrent toutes sortes de pĂ©chĂ© et de mal. Le monde est fou. C’est une folie de douter de l’existence de Dieu, de la rĂ©surrection et de la Parole du Seigneur. Nous avons besoin de gens qui sont en feu spirituellement et des Ă©glises qui sont remplies d’enthousiasme et qui peuvent commencer un feu de forĂȘt dans toute une nation. Le rĂ©veil signifie le feu ; des gens avec le vĂ©ritable feu – qui brĂ»le et est visible de tous. Le rĂ©veil ne viendra pas si nous restons confortablement assis Ă  l’intĂ©rieur de nos maisons et si nous demandons Ă  Dieu de faire quelque chose. Le prophĂšte JĂ©rĂ©mie Ă©tait le genre de personnes dont nous avons aujourd’hui besoin – des millions comme lui. Bien qu’il fĂ»t dĂ©couragĂ©, il ne put garder le silence. Il dit que la Parole de Dieu Ă©tait comme un feu dĂ©vorant qui est renfermĂ© dans mes os » JĂ©rĂ©mie 20 9. Retournons Ă  la case dĂ©part. Notre Dieu est un feu dĂ©vorant ». Pouvez-vous imaginer vivre dans une flamme Ă©ternelle » ? Pensez-y et que Dieu vous bĂ©nisse!

comme un feu dévorant renfermé dans mes os